Si vous êtes propriétaire d’une voiture ou envisagez d’en acheter, vous avez forcément entendu le terme « chevaux fiscaux ». C’est un terme qui prête à confusion puisqu’en plus du terme « chevaux fiscaux », il y a aussi le terme « chevaux-vapeurs » ou encore « chevaux réels » qu’on utilise également dans le monde de l’automobile. Notre article d’aujourd’hui a justement pour but d’éclaircir la situation sur ces termes. Nous allons voir ici ce que c’est réellement que les chevaux fiscaux et en quoi sont-ils différents des chevaux réels.
Plan de l'article
Les chevaux fiscaux : définition
En termes simples, le cheval fiscal est une unité de mesure qui permet de déterminer la puissance fiscale d’un véhicule. Cette puissance fiscale est utilisée pour calculer certaines taxes et redevances auxquelles les propriétaires de véhicules doivent s’acquitter.
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Le concept de cheval fiscal a été introduit pour la première fois en France en 1956 afin d’établir une base de taxation plus équitable pour les véhicules en fonction de leur puissance.
Comment est calculé le nombre de chevaux fiscaux ?
Le calcul du nombre de chevaux fiscaux peut varier d’un pays à l’autre, mais en général, il est basé sur la puissance du moteur du véhicule. En France par exemple, le calcul est basé sur la cylindrée du moteur, exprimée en centimètres cubes (cm³), et sur un coefficient multiplicateur qui dépend du type de carburant utilisé (essence, diesel, électrique, etc.).
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Le calcul précis peut être complexe, mais d’une manière générale, plus la cylindrée du moteur est importante et plus le coefficient multiplicateur est élevé, plus le nombre de chevaux fiscaux sera élevé. Les véhicules dotés de moteurs puissants auront donc un nombre de chevaux fiscaux plus élevé et seront soumis à des taxes plus élevées.
La différence entre les chevaux fiscaux et les chevaux réels
La différence entre les chevaux fiscaux et les chevaux réels n’est pas forcément évidente. Quand on parle de chevaux réels dans le secteur de l’automobile, on parle de la puissance réelle du véhicule, mais non pas celui qui sera inscrit dans le certificat d’immatriculation. D’où la question 9 chevaux fiscaux correspond à combien de chevaux ? qui revient assez régulièrement.
En effet, un cheval fiscal n’est pas égal à un cheval réel. Il y a toujours une différence sur ces deux unités de mesure, mais encore une fois, le calcul est assez compliqué et peut varier en fonction du pays, du type de moteur et d’autres caractéristiques techniques.
L’importance des chevaux fiscaux pour les automobilistes
Les chevaux fiscaux, bien qu’ils ne soient pas réels, sont très importants pour un propriétaire d’automobile. Le nombre de chevaux fiscaux influence d’une manière générale le coût de la détention d’un véhicule.
En fonction du nombre de chevaux fiscaux d’un véhicule, certaines taxes et redevances peuvent être plus élevées ou plus faibles. Par exemple, la taxe sur les certificats d’immatriculation (ex-carte grise) est calculée en partie en fonction du nombre de chevaux fiscaux du véhicule.
Il faut aussi savoir que les chevaux fiscaux peuvent jouer un rôle dans le calcul des primes d’assurance automobile. En général, les véhicules dotés de moteurs puissants (avec un nombre de chevaux fiscaux élevé) peuvent être soumis à des primes d’assurance plus élevées puisqu’ils présentent un risque plus élevé d’accidents.