Récemment, Nicolas Hulot, le ministre de la transition énergétique a annoncé la mise en place d’une prime de transition destinée aux ménages les plus modestes. Ces primes seront mises en place dans le but de leur permettre de se débarrasser de leurs voitures polluantes. Dans les faits, essence et diésel restent encore très majoritaires. Une manière d’inciter les Français à quitter définitivement le diésel. Cependant, c’est loin d’être gagné.
Remplacer les voitures thermiques par des véhicules propres
Il y’a quelques jours, Nicolas Hulot avait annoncé la fin des voitures diésel et essence d’ici l’horizon 2040. Un objectif que d’aucuns pensent difficilement réalisable, mais pas impossible au vu des nombreuses avances Rognac automobiles, notamment sur les voitures électriques. Aujourd’hui, la grande majorité des constructeurs prévoient de mettre sur le marché des modèles électriques.
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Ceux qui sont en retard dans ce secteur ont déjà mis en place des projets bien avancés. Avec cette prime, l’objectif est de remplacer les véhicules diésel d’avant 1997 ou d’essence d’avant 2001 par un véhicule plus propre et plus neuf. Il s’agit d’une mesure qui devrait être inscrite au projet de loi de finances de 2018 selon le ministre de la transition écologique. Celui-ci affirme d’ailleurs que cette mesure va s’intégrer au bonus-malus qui a déjà fait ses preuves.
Pour l’heure, il est quasi-impossible de savoir quelles seront les contours de cette mesure. Cependant, tout laisse croire qu’elle va beaucoup ressembler à l’aide actuel de 6000 euros qui est destiné à l’achat d’un véhicule électrique neuf. Un bonus qui peut être majoré de 4000 euros lorsque la voiture remplacée est un diésel qui a été immatriculé avant le 1er janvier 2006.
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Un seul maximal de revenus ?
C’est une question qui revient et intervient les autorités sur les revenus des familles qui devront bénéficier de cette prime. En effet, il est bien possible que le ministère de la transition écologique conditionne cette prime par rapport aux ressources perçues par la famille. Pour rappel, ce principe avait été appliqué dans le cadre de la prime d’économie d’énergie avec un plafond de plus de 32.000 euros pour les ménages habitants en Île-de-France et un autre de 26.826 euros pour les autres régions.
Cependant, il faut se poser la question de savoir si cette mesure sera suffisante pour détourner les Français du diésel et de l’essence. Au premier semestre de cette année, les ventes des véhicules étaient largement dominées par ces types de motorisation.